Je retrouve en peintures ces robes à crinolines exposées dans les appartements
Napoléon III.
Surtout dans les portraits de Jean-Dominique Ingres.
Le célèbre portrait, ci-dessous, de Madame de Moitessier (1856) n'est pas au Louvre mais à la National Gallery à Londres. Je l'ai
cherché et je vous le montre pour le confronter à la robe fleurie, c'est vraiment le même genre de tissu, les mêmes franges de soie.
Très raide, la crinoline fait gonfler la jupe et modifie la silhouette, la taille est serrée dans un corset, les épaules basses. Sur le portrait, la taille est très très étranglée, est-ce le
peintre qui l'a amincie ? (il est connu pour prendre des libertés avec l'anatomie) Peut-être sur la demande de la coquette ....
Mais comment peut-on avoir l'air si décontractée avec le ventre si torturé ?
Autres belles robes sur belles dames , au Louvre maintenant, Salle 60, à Sully, 2e étage.
Madame Marcotte de Sainte Marie par Ingres (1826).
Madame Flandrin par son époux, Hippolyte Flandrin, élève d'Ingres (1848).