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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 20:04

Je retrouve en peintures ces robes à crinolines exposées dans les appartements Napoléon III.
Surtout dans les portraits de Jean-Dominique Ingres.
Le célèbre portrait, ci-dessous, de Madame de Moitessier (1856) n'est pas au Louvre mais à la National Gallery à Londres. Je l'ai cherché et je vous le montre pour le confronter à la robe fleurie, c'est vraiment le même genre de tissu, les mêmes franges de soie.
Très raide, la crinoline fait gonfler la jupe et modifie la silhouette, la taille est serrée dans un corset, les épaules basses. Sur le portrait, la taille est très très étranglée, est-ce le peintre qui l'a amincie ? (il est connu pour prendre des libertés avec l'anatomie) Peut-être sur la demande de la coquette ....
Mais comment peut-on avoir l'air si décontractée avec le ventre si torturé ?

Autres belles robes sur belles dames
, au Louvre maintenant, Salle 60, à Sully, 2e étage.

Madame Marcotte de Sainte Marie par Ingres (1826).

Madame Flandrin par son époux, Hippolyte Flandrin, élève d'Ingres (1848).

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commentaires

A
très sympa, cet article, comme tout ce blog, merci Louvreboite ! ça m'a donné envie de mettre en ligne la belle robe blanche de mon arrière-grand-mère, c'était plus tard alors ce n'était pas une crinoline, mais jolie robe quand même...
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C
manches gigots, choucroute, c'était une mode culinaire ? hihi
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R
J'adore la "choucroute" de Madame Marcotte de Sainte Marie !!!
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C
ha! le plissé des manghes gigot de mme marcotte !<br /> quel coup de pinceau ce ingres
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